« L’homme qui voulait être heureux » Extrait du livre de Laurent Gounelle
« – Très bien, je suis d’accord avec tout ça dans l’absolu, mais en pratique ce n’est pas toujours possible de faire ce que l’on souhaite faire.
– On a toujours le choix.
– Non, si je ne faisais que ce qui est en accord avec moi-même, je risquerais de perdre mon boulot…
– Vous avez donc le choix de garder ou de perdre cet emploi.
– Mais je prendrais dans ce cas le risque d’en trouver un moins bien rémunéré. Je ne pourrais plus payer mon loyer!
– Vous auriez alors le choix de conserver cet appartement ou d’en prendre un moins cher, peut-être plus éloigné de de votre travail.
– Ma famille et mes amis seraient déçus si je m’éloignais.
– Alors, vous auriez le choix au de les satisfaire ou de les décevoir.
– Vu comme ça…
– C’est juste pour vous dire que le choix vous appartient. A certains moments, dans la vie, on n’a pas forcément beaucoup de choix, et ceux-ci sont peut-être douloureux, mais ils existent et, au final, c’est vous qui déterminez ce que vous vivez : vous avez toujours le choix, et c’est bien de garder à l’esprit cette idée.
– J’ai parfois l’impression que ce sont les autres qui choisissent pour moi.
– Alors, c’est que vous choisissez de les laisser décider pour vous.
– Je trouve quand même qu’il y a des gens qui disposent de plus de choix que d’autres.
– Plus on évolue dans la vie, plus on se débarrasse des croyances qui nous limitent, et plus on a de choix. Et le choix, c’est la liberté. »
Sandrine Trigano-Cuzzillo